Audenge fin

un dernier cliché, pas vraiment folichon mais le milieu de l'ostréiculture est souvent monochrome

Comments

[Sandek]

Ah oui, il est étonnant ton récit, à le fois personnel et sociopolitique. Cela parle bien de Cuba (que je ne connais pas) et proche de ce qu'on peut en imaginer. C'est chouette de le partager avec nous. Tu y reviendras peut-être... Merci Pascal !

[didier]

merci Pascal, pour ce magnifique récit, ...paradoxal et enchanteur à la fois...à l'image de ce que tu nous dit de Cuba...

[pascal.]

...J'ai décidé de ne pas tomber dans le piège d'RV qui a, dès son titre, décidé de me mettre la pression et je vais plutôt répondre à Sandrine.
S'il ne tenait qu'à moi,au sujet de Cuba, je ne parlerais que de soleil, de musique, de paysages enchanteurs et de gens adorables, attachés aux valeurs que l'année 1959 a mis en avant: le droit pour tous à l'éducation, à la culture et à la santé. C'est ce système social et politique, lié à la crainte permanente d'une attaque subversive ou à l'orgueil irrépressible d'y résister qui a amené à mettre en place des tours de garde nocturnes assurés par les élèves dans les établissements scolaires qui, compte tenu des particularités météorologiques de l'endroit,sont pourvus de persiennes. Ce dispositif efficace pour assurer une bonne aération et résistant à l'arrachement ne permet pas pour autant une bonne isolation phonique face aux discussions, rires, chansons et cris que les élèves de garde qui finissent par se rassembler laissent entendre aux personnes qui sont dans les chambres.
J'étais hébergé dans une de ces chambres, dans un établissement riche de 4000 élèves mais pauvre en boules Quiès ! Les employés embauchaient à 5h00 et avaient les retrouvailles bruyantes... Quant à la piscine, elle est plus gaie que la couleur de la photo d'aujourd'hui puisqu'elle est bleue et qu'elle fait 50m avec une fosse à plongeon. Au fait, pardon, il y a 2 piscines de 50m mais elles sont vides et les tags viennent d'y fleurir...
Cet établissement forme l'élite scientifique du pays, des élèves à priori plus performants que le prof d'EPS/loueur de voitures ou le prof d'EPS/ guichetier de parc zoologique (ils sont cons ces profs de gym!)ou encore que le dernier chauffeur de taxi à qui j'ai fait appel et qui était ingénieur...Tous ces diplômés aiment leur métier initial qui ne leur permet pas l'accès aux dollars, et avec leur salaire ils ne pouvaient pas boucler leur mois sur le plan alimentaire...
Ce qui devait permettre à chacun d'atteindre son paradis s'est, au fil des ans (les 50 années qui sont mises en avant à tous les coins de rue)transformé en un enfer dans lequel des gens éduqués, brillants, pleins d'humour sont prêts à tomber dans toutes sortes de compromissions pour un kilo de viande. Et comme le système n'a pas réussi à éduquer tous ses enfants, je vous laisse deviner ce qu'il peut advenir des laissés pour compte.
Ce pays est paradoxal, je suis tombé sous son charme sans avoir à en subir la situation ce qui me permet de continuer à l'aimer et à espérer pour "mi Cuba linda".
J'ai passé de bonnes vacances, Varadero n'est pas Cuba et les hôtels y sont sans doute aussi bruyants que "la escuela Lenin" (ça va de soi) où nous étions hébergés.
Bonsoir RV, je sais bien que c'était de l'humour, tu es digne d'aller te promener au bord du Malecon car les Cubains de grands farceurs!
Pascal.

[RV]

Mal réveillé, le Hervé, ce matin
il aurait dû se relire avant d'envoyer
veuillez lire :
"il nous ferait pleurer"

1000 excuses pour ce dérapage

[RV]

bientôt qu'ils nous feraient pleurer sur son séjour à Cuba !
et c'est pas vraiment du repos...
et y'avait les gamins à s'occuper...

pour peu, i nous f'rait croire que la photo du jour, c'est celle de la piscine de son hôtel, là-bas !