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daniel dekens photographies
8 juillet 2008

les barbelés

trop triste ce regard

2007_09_12__ne

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Commentaires
2
Ô Hervé - trop drôle - Âne ou mulet ? je n'en sais rien - comment te repères tu Sandek ?<br /> alors à défaut d'être triste, l'âne est très intelligent et ne possède un âne que celui qui a le courage et la volonté de lui accorder beaucoup de temps.<br /> Heureusement Sandek qu'il sait faire 'Toutgris', c'était justement son pseudonyme à cet âne et tu peux tout lui demander, il a été superbement dressé par son gentil propriétaire qui lui a inculqué que s'il ne connaissait pas celui qui oserait s'approcher trop près de lui, de lui jeter un regard méchant, ce qu'il a fait en voyant Daniel venir vers lui....<br /> ou alors l'âne venait d'apprendre par son propriétaire qu'il partait pour la 10ième fois faire le chemin vers St-Jacques de Compostelle ...<br /> La barbe venait il de penser, il ne peut pas changer d'itinéraire ....<br /> 2nis
P
Je ne le trouve pas vraiment triste notre Cadichon. Il a même plutôt un petit côté frondeur avec son licol de travers à la manière de la casquette que portent en fait désormais de la sorte les enfants de toute la France ( méfiez-vous désormais de ceux qui la portent normalement, ce sont eux les véritables rebelles !).<br /> Et franchement, compte tenu de la mécanisation de l'agriculture et en dépit de la hausse du prix du carburant, on peut raisonnablement penser que son propriétaire le garde et le protège tout simplement parce qu'il y est attaché.<br /> Pascal.
R
sur Sandek (t'inquiète pas, Daniel, c'est une expression)<br /> Oppression, oui, avec les barbelaids, et en plus la muselière pour faire taire les contestataires.
S
Vraiment triste en effet, mais j'aime la démarche portraitiste qui humanise incroyablement le regard de cet âne. Quant aux barbelés, je ne vais pas m'égarer dans une diatribe lyrique sur le traitement des animaux, je vous recommande juste un essai : Charles Patterson, "Un éternel Treblinka", Calman Levy, 2002. Il y soutient que la manière dont les hommes (mal)traitent les animaux sert de modèle à toutes les formes d'oppression sur ses congénères humains, qui passe toujours par une forme de "bestialisation" de l'opprimé. C'est vrai que ce n'est pas très gai ce matin... En plus il fait tout gris ! Personne veut nous chanter du Hugues Aufray ?
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