Hoggar 9 - la taguela

Abdallah était un ours, je vous en ai déjà parlé (on l'aperçoit ici dans la pénombre sans son chèche, fait rarissime) Il ne voulait pas nous parler mais faisait la cuisine à merveille. Le soir de l'arrivée à l'Assekrem, il nous avait fait un couscous incroyablement bon, mais nous étions trop épuisés pour apprécier ... par contre le lendemain, nous avons eu droit le soir à la taguela ! elle n'a duré que quelques minutes.

Comments

[laé]

très jolie photo mais tellement triste. quand on sait que dans nos pays nous gaspillons énormément alors que chez eux, ils n'ont rien !!!bises

[G - I]

Nous regardons les photos en même temps... Union par la magie de ce média. Union aussi dans le commentaire. Nous avons aussi aimé les phrases d'Etienne hier.
Commentaire simplement anecdotique : nous avons été très admiratifs devant les talents magiques de ces hommes du désert qui savent cuisiner des plats dont on ne retrouve la saveur nulle part ailleurs. Quant à la taguella, elle est ici lumineuse et fait remonter à la surface de la mémoire des sensations enfouies mais non oubliées...
La photo interpelle enfin en raison du personnage, comme révélé ; son attitude, son regard invitent à nous arrêter nous-mêmes, à revenir à l'essentiel.

[Sandek]

Un humain forcément façonné par son désert, rien d'étonnant qu'il soit rocailleux. J'aime beaucoup cette image paisible d'un homme et son pain sur la cendre. On imagine que le thé n'est pas loin... La branche au premier plan, sans doute devenue rudimentaire ustensile, ferme l'image et guide le regard vers Abdallah dont le dos arrondi répond à la courbe du pain. Une belle dynamique !