la trouée d'Arenberg

la voici dans son intégralité, deux kilométres en faux plat descendant au départ, la "sortie" est matérialisée par le point blanc dans le bas du ciel

Comments

[daniel]

... mes seigneurs, car vous êtes vraiment tous plus brillants les uns que les autres !

[pascal.]

J'aime beaucoup cette photo pour tout ce qu'elle porte de symboles et de contrastes: en la regardant, qui pourrait supposer que cet endroit généralement désert est une fois par an le support d'un évènement mythique du sport où se mêlent l'imprévu, le suspense, l'anecdotique, le spectaculaire dans des conditions météo qui peuvent être extrêmes d'une année sur l'autre ? Ayant attendu environ 45 ans pour possèder un vélo digne de ce nom,je ne m'aventurerais pas en pareil endroit même avec le calme (faux) plat relevé sur la photo.
Bravo une fois encore à RV qui a deviné mon penchant pour la bière et fait référence à l'inconscient. Bonne pioche, je n'y avais pas songé, ça doit venir de mon attirance pour le sport, les jeux de mots et les voyages; ainsi le pluriel de bière est haltères car: une bière, des haltères et un bandit, des valises...
Autre réminiscence freudienne, le nouveau pseudo de Sand qui a choisi l'option polonaise Sandek au détriment de la flamande Drinekens. Aurait-elle besoin d'horizons politico-économiques émergents tout en rejetant une situation instable et conflictuelle comme celle de la Belgique ?
Bonne nuit, pardon pour le titre, c'est parce que je suis content ( RV tu as la nuit pour rechercher le film d'où est tirée cette phrase),
Pascal.

[2nis]

RV redémarre fort dès le lendemain de la date anniversaire du blog.
Cela prouve qu’il est loin d’être à bout de souffle, ne ferait’il pas lui aussi beaucoup de vélo ( ne s’entretiendrait il pas en faisant le brancardier en cyclo-pousse du coté de Saint-Emilion ? )
RV, j’irais jusqu’à dire que Pascal veut vraissemblablement faire de sa saison 2008, un excellent cru donc il a accepté de lâcher sa particule numéraire de fin, devenue trop encombrante, qu’il estimait traîner comme un boulet, cela devenait trop lourd pour lui et dans le vélo, on sait bien que l’on se débarasse facilement de tout ce qui peut gêner à sa progression, notamment un poids superflu. Heureusement que moi, je n’avais pas mis le numéro de mon département en queue de pseudo sinon ma réputation en aurait pris un sacré coup, RV s’en serait donné à cœur joie.
Sandek, Startrek, Ô oui Sand va avoir une nouvelle mission d’exploratrice, ce serait bien qu’à Sandek soit rajoutée une particule relative à la planète visitée lors de ses commentaires de 2008, Sand voyage beaucoup d'après sa révélation d'hier.
Et puis voilà Didier qui veut s’appeler Robert, tiens donc, ça demande des explications, là, je ne suis plus, mon imagination a ses limites mais on devrait en savoir plus au prochain épisode.
Moi je garde mon pseudo car je me suis délesté au maximum depuis le départ de la compétition le 19 décembre 2006.
Sinon sur la photo du jour et bien voyez vous depuis plus de 30 années que je regarde le Paris-Roubaix sur le petit écran, je ne m’étais jamais rendu compte du profil réel de cette portion dantesque. Je pensais que c’était plus plat et moins long. Daniel apporte une plus-value importante pour moi car cela renforce encore plus mon admiration pour les coureurs du Paris-Roubaix. Je savais que déjà 10 km avant l’entrée sur ce secteur pavé, les coéquipiers de chaque leader faisait un travail considérable pour amener leur pointure dans les premiers à l’entrée de la trouée. Cela exige une bataille féroce pour maintenir sa position à l’avant de la course avec un rythme endiablé. D’une part en arrivant les premiers sur ce secteur , il est alors plus facile de garder son rythme sur le secteur pavé, de ne pas se faire ralentir par d’autres coureurs moins en jambes et surtout ne pas être entraîner dans une chute collective. On comprend au regard de ce long faut plat montant et de la qualité du support roulant, les dégats opérés à la sortie en haut sur le point blanc, dégats en terme d’écart souvent irréversibles. Rajoutons à cela que si il fait beau et sec comme sur la photo, le nuage de poussière empêchera de regarder trop loin devant et que si le temps est humide, les coureurs deviennent alors des artistes à part entière, boue, pavés glissants, rendant ce passage quasi infranchissable.
Merci Daniel de m’avoir permis grâce à ta photo de revoir ma copie sur cette course et sur mon admiration de l’épreuve qui ne peut que se renforcer.
Je ne suis pas encore prêt à aller affronter cette course en amateur mais j'espère une année pouvoir réaliser comme Didier, mais non Robert ce pari fou d'arriver au Vélodrome de Roubaix.
Mais Quand ? Dans la décennie à venir, je ne me mouille pas trop...

[daniel]

"la ruche" est en ébullition ce matin !
pour "sandek" on l'appelle effectivement comme ça. Par contre l'endroit a beaucoup de charme, car c'est une trouée dans la forêt et le chemin se trouve également à portée d'objectif du site de Wallers-Arenberg qui risque d'être classé au patrimoine mondial de l'Unesco (de cet endroit, il faut y être pour le lever du soleil, l'éclairage des chevalets sera de trois-quart arriére)
bonne journée à tous

[robert]

panique pas Sand, on te dit qu'ils le font en descendant ;-))
toujours est il que tu as raison, l'"enfer du nord"...a toujours scindé le peloton en deux...entre ceux qui adorent et ceux qui detestent...
moi j'ai toujours adoré et c'etait un de mes rêves de petit garçon de faire "Paris-Roubaix"...

didier...euh pardon Robert (ben oui...j'essaie de suivre la mode...)