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daniel dekens photographies
7 juillet 2012

le bassin minier du Nord Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'Unesco

C'est probablement le marathon le plus long que Jean-François Caron ait jamais couru et c'est certainement sa plus belle victoire !

Il en ressort une immense fierté, une immense joie. Le regard sur notre région va peut-être changer, quel tour de force !

La première pensée va à nos parents mineurs ... mais la seconde est pour vous dire un grand Merci Monsieur Caron.

                            

                            2012 07 08

 

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Commentaires
D
C'est une belle nouvelle... je ne connais pas ce monsieur Caron, mais si c'est à lui qu'on lui doit, qu'il en soit remercié...<br /> <br /> Ce classement est d'autant plus important que contrairement à d'autres pays (UK entre autre), la France est plutôt mauvaise dans la sauvegarde et la promotion de son patrimoine industriel...<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne pourrais pas dire mieux qu'Etienne, mais j'ai moi aussi une pensée émue pour tous les mineurs, leurs enfants et leurs petits-enfants...<br /> <br /> <br /> <br /> Savoir d'où l'on vient est si important...
D
- Qui a allumé cette lampe ?<br /> <br /> - ….<br /> <br /> - On l'avait pourtant bien éteinte, en remontant la dernière fois ? <br /> <br /> - Oui , chef.<br /> <br /> - Alors, qui l'a allumée ?<br /> <br /> - ….<br /> <br /> - Chef, regardez, derrière vous !<br /> <br /> - Quoi, encore ? <br /> <br /> - Tout est allumé !<br /> <br /> <br /> <br /> Promettons-nous une chose, aujourd'hui : le premier qui descend dans la mine le raconte aux autres ! Il y a quelque chose de changé. C'est Jean-François Caron qui l'a dit en observant les terrils de Loos-en-Gohelle, à son retour de Saint-Pétersbourg : "ils ont changé du dedans !" <br /> <br /> <br /> <br /> Il ne fait plus noir dans la mine. <br /> <br /> Il y a de la lumière partout. Dans les galeries, dans la lampisterie et la salle des pendus de Lewarde, aux fenêtres des bureaux de la Compagnie, dans toutes les cités minières, dans les églises, les écoles et les dispensaires, au pied des rares chevalements qui se dressent encore sur des carreaux désertés. <br /> <br /> <br /> <br /> Il y a de la lumière, enfin, dans le regard des mineurs. Dans celui de leurs enfants, de leurs petits-enfants. Dans celui des "gens du nord" !<br /> <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> à +<br /> <br /> Etienne<br /> <br /> "Abatteur" de mots.
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